Les Métiers du Cheval
La filière équestre professionnelle

Définition du métier

Le marchand de chevaux est un commerçant qui achète et vend des chevaux. De moins en moins spécialisé sur quelques races, il s’intéresse à toutes les races. Ses négociations commerciales doivent suivre les cours, pour être capable d’établir les prix en fonction de l’offre et de la demande. Pour exercer ce métier, le marchand de chevaux doit souvent posséder un local, une ferme ou une propriété. Il acquiert des animaux qu’il entretient et élève, à la différence du courtier qui lui ne fait que mettre en relation des clients et des propriétaires de chevaux, sans jamais acheter de chevaux. Le marchand de chevaux peut garder au contraire parfois plusieurs dizaines de chevaux. De plus, il vend des produits et doit aujourd’hui assurer des services auprès de ses clients.

Parfois le marchand de chevaux se double d’une activité de loueur de chevaux : cette activité devient essentielle pour les clubs ou les ranchs ouverts qu’en été.En 1999, quelques 308 marchands de chevaux exerçaient cette profession en France (source : Cheval magazine, numéro spécial).

Ministère concerné par la formation

Le Ministère du Commerce et de l’Industrie.

Condition d’accès à l’exercice de ce métier

Une déclaration à la Chambre de Commerce et d’Industrie du lieu où s’installe le marchand, suffit.

Formation

Aucune formation, ni aucune école. Les nouveaux professionnels se forment directement auprès de vendeurs plus anciens. Les plus motivés essayent de devenir stagiaires chez des professionnels déjà en exercice. Le futur marchand a intérêt à posséder le plus de connaissances possibles et même à suivre des formations classiques :

  • BEPA agricole ;

  • moniteurs d’équitation ;

  • diplôme de l’AFASEC ;

  • formation des Haras nationaux.

L’obtention du permis de conduire les poids lourds est indispensable pour exercer ce métier (transport des chevaux).

Diplôme

Aucun diplôme.

Emploi

La possession d’une carte professionnelle n’est plus nécessaire depuis le 8 juillet 1998. Devenir marchand de chevaux est chose aisée aujourd’hui. On le devient souvent après avoir bourlingué dans d’autres activités équestres ou bien après avoir été éleveur de chevaux. Profession de relation et de commerce, le marchand de chevaux doit savoir acheter peu cher et revendre avec une plus-value. Autrefois les marchands de bestiaux (chevaux compris) s’appelaient des maquignons. Les temps ont changé. Aujourd’hui, la qualité des chevaux s’est élevée et l’usage des chevaux est devenu sportif, souvent de haut niveau : la filière s’est transformée. Les marchands achètent et revendent des athlètes, souvent pour des sommes importantes. Peu de salariés vivent dans ce secteur.

  • Chambre syndicale du commerce de chevaux (CSCCF)

  • Union nationale interprofessionnelle du cheval (UNIC)

  • Association française des courtiers en chevaux de sang (AFC)

Point de vue : connaître les chevaux, les performances, les lignées est fondamental si l’on veut se faire un nom dans ce métier. Savoir monter à cheval, connaître les soins et les modes d’alimentation, reconnaître les différentes races sont des bases indispensables. Partir d’un réseau de connaissances est essentiel. Vous devrez donc travailler sur le relationnel et la qualité. Si vous faites trop d’erreur, vous ne resterez pas longtemps en place.