Les Métiers du Cheval
La filière équestre professionnelle

Présentation :

Création du diplôme d’Etat supérieur de la jeunesse de l’éducation populaire et du sport (DES-JEPS) ;  Le DES –JEPS atteste de l’acquisition d’une qualification dans l’exercice d’une activité professionnelle d’expertise technique et de direction à finalité éducative dans les domaines d’activités physiques, sportives, socio-éducative ou culturelles De niveau II, ce diplôme est décliné en deux spécialités : « perfectionnement sportif » ou « animation socio éducative ou culturelle ». Une mention relative à un champ disciplinaire ou professionnel personnalise le diplôme. Pour obtenir le diplôme, le candidat doit valider quatre unités dont deux sont transversales, une est spécifique à la spécialité et une est relative à la mention. Des arrêtés doivent maintenant fixer les modalités pratiques de mise en place de ces diplômes (contenu de la formation, volume horaire, habilitation des centres de formation, etc.) Références : Décrets n° 2006-1418 et 2006-1419 du 20 novembre 2006

Concours de saut d’obstacle (CSO) 

  • Art. 2. − La possession du diplôme mentionné à l’article 1er atteste, dans le domaine du concours de saut d’obstacles, des compétences suivantes figurant dans le référentiel de certification : préparer un projet stratégique de performance en concours de saut d’obstacles ; piloter un système d’entraînement en concours de saut d’obstacles ; diriger un projet sportif en concours de saut d’obstacles ; évaluer un système d’entraînement sportif en concours de saut d’obstacles ; démontrer son expertise technique dans la discipline du concours de saut d’obstacles ; diriger et mettre en œuvre la formation et le travail du cheval en vue d’une pratique de compétition de concours de saut d’obstacles dans la division « Pro » ou d’un niveau équivalent ; coordonner et mettre en oeuvre le suivi et les soins relatifs à la santé et au bien-être des chevaux dont il assure ou supervise le travail ; participer à des actions de formation de formateurs dans la discipline du concours de saut d’obstacles ; organiser des actions de formation de tuteurs en lien avec sa discipline ; intégrer une démarche de prise en compte du développement durable dans son projet sportif.
  • Art. 3. − Les exigences préalables requises pour accéder à la formation, prévues à l’article D. 212-44 du code du sport, sont les suivantes : être capable de démontrer une maîtrise technique d’un niveau « Amateur Elite GP » ou « Pro 2 GP » dans la discipline du concours de saut d’obstacles ; être capable de conduire une séance d’optimisation de la performance dans la discipline du concours de saut d’obstacles.

Il est procédé à la vérification de ces exigences préalables au moyen : d’un test technique de niveau « Pro 2 » (1,30 m) dans la discipline du concours de saut d’obstacles. La réussite à ce test fait l’objet d’une attestation délivrée par le directeur technique national de l’équitation ; d’un test pédagogique consistant en une séance d’optimisation de la performance d’une durée de vingt minutes à partir d’un parcours de saut d’obstacles niveau « Amateur 2 » réalisé par un cavalier de niveau « Amateur 2 » minimum, suivie d’un entretien d’une durée de vingt minutes. La réussite à ce test fait l’objet d’une attestation délivrée par le directeur technique national de l’équitation.

  • Art. 4. − Est dispensé du test technique mentionné à l’article 3 le cavalier justifiant de cinq classements en compétition dans le premier quart d’épreuves de niveau « Amateur Elite GP » ou « Pro 2 GP » minimum ou de  niveau équivalent en concours de saut d’obstacles dans les trois dernières années, au moyen d’une attestation délivrée par le directeur technique national de l’équitation. Est également dispensé du test technique mentionné à l’article 3 le sportif de haut niveau dans la discipline du concours de saut d’obstacles inscrit ou ayant été inscrit sur la liste ministérielle mentionnée à l’article L. 221-2 du code du sport. Est dispensé du test pédagogique mentionné à l’article 3 le candidat titulaire du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif », mention « concours de saut d’obstacles ».
    Art. 5. − Les exigences préalables à la mise en situation pédagogique sont les suivantes : être capable d’évaluer les risques objectifs liés à la pratique de la discipline ; être capable d’évaluer les risques objectifs liés à l’activité pour le pratiquant ;être capable de maîtriser le comportement et les gestes à réaliser en cas d’incident ou d’accident. Il est procédé à la vérification de ces exigences préalables lors de la mise en œuvre d’une séance collective en concours de saut d’obstacles d’une durée de trente minutes suivie d’un entretien d’une durée de vingt minutes.
    Art. 6. − Est dispensé de la vérification des exigences préalables définies à l’article 5 le candidat titulaire de l’un des diplômes suivants : diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif », mention « concours complet d’équitation » ou « concours de saut d’obstacles » ; brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « activités équestres » quelle que soit la mention ; brevet d’Etat d’éducateur sportif du premier degré option « équitation » ou « activités équestres ». Pour les équivalences voir les documents officiels

Concours complet (CCE)

  • Art. 1er. − Il est créé une mention « concours complet d’équitation » du diplôme d’Etat supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « performance sportive ».
    Art. 2. − La possession du diplôme mentionné à l’article 1er atteste, dans le domaine du concours complet d’équitation, des compétences suivantes figurant dans le référentiel de certification : préparer un projet stratégique de performance en concours complet d’équitation ; piloter un système d’entraînement en concours complet d’équitation ; diriger un projet sportif en concours complet d’équitation ; évaluer un système d’entraînement sportif en concours complet d’équitation ; démontrer son expertise technique dans la discipline du concours complet d’équitation ; diriger et mettre en oeuvre la formation et le travail du cheval en vue d’une pratique de compétition de concours complet d’équitation dans la division « Pro » ou niveau équivalent ; coordonner et mettre en oeuvre le suivi et les soins relatifs à la santé et au bien-être des chevaux dont il assure ou supervise le travail ; participer à des actions de formation de formateurs dans la discipline du concours complet d’équitation ; organiser des actions de formation de tuteurs en lien avec sa discipline ; intégrer une démarche de prise en compte du développement durable dans son projet sportif.
    Art. 3. − Les exigences préalables requises pour accéder à la formation, prévues à l’article D. 212-44 du code du sport, sont les suivantes : être capable de démontrer une maîtrise technique d’un niveau « Amateur Elite » ou « Pro 2 » dans la discipline du concours complet d’équitation ; être capable de conduire une séance d’optimisation de la performance dans la discipline du concours complet d’équitation. Il est procédé à la vérification de ces exigences préalables au moyen : d’un test technique composé d’une reprise de dressage et d’un parcours de cross de niveau « Amateur Elite » ou « Pro 2 » ou d’un niveau équivalent dans la discipline du concours complet d’équitation. La réussite à ce test fait l’objet d’une attestation délivrée par le directeur technique national de l’équitation ; d’un test pédagogique consistant en une séance d’optimisation de la performance d’une durée de vingt minutes à partir d’un parcours de cross de niveau « Amateur 2 » réalisé par un cavalier de niveau minimum « Amateur 2 », suivie d’un entretien d’une durée de vingt minutes. La réussite à ce test fait l’objet d’une attestation délivrée par le directeur technique national de l’équitation.
    Art. 4. − Est dispensé du test technique mentionné à l’article 3 le candidat justifiant de trois classements en compétition dans le premier quart d’épreuves de niveau « Amateur élite » ou « Pro 2 » minimum ou de niveau équivalent en concours complet d’équitation dans les trois dernières années, au moyen d’une attestation délivrée par le directeur technique national de l’équitation. Est également dispensé du test technique mentionné à l’article 3 le sportif de haut niveau dans la discipline du concours complet d’équitation inscrit ou ayant été inscrit sur la liste ministérielle mentionnée à l’article L. 221-2 du code du sport. Est dispensé du test pédagogique mentionné à l’article 3 le candidat titulaire du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif », mention « concours complet d’équitation ».
    Art. 5. − Les exigences préalables à la mise en situation pédagogique sont les suivantes : être capable d’évaluer les risques objectifs liés à la pratique de la discipline ; être capable d’évaluer les risques objectifs liés à l’activité pour le pratiquant ; être capable de maîtriser le comportement et les gestes à réaliser en cas d’incident ou d’accident. Il est procédé à la vérification de ces exigences préalables lors de la mise en œuvre d’une séance collective en concours complet d’équitation d’une durée de trente minutes suivie d’un entretien d’une durée de vingt minutes.
    Art. 6. − Est dispensé de la vérification des exigences préalables définies à l’article 5 le candidat titulaire de l’un des diplômes suivants : diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif », mention « concours complet d’équitation » ; brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « activités équestres » ; brevet d’Etat d’éducateur sportif du premier degré option « équitation » ou « activités équestres ».

Equitation dressage

  • Art. 1er. − Il est créé une mention « équitation » du diplôme d’Etat supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « performance sportive ».
    Art. 2. − La possession du diplôme mentionné à l’article 1er atteste, dans le domaine de l’équitation, des compétences suivantes figurant dans le référentiel de certification : préparer un projet stratégique de performance dans les disciplines olympiques de l’équitation ; coordonner un système d’entraînement dans les disciplines olympiques de l’équitation ;  diriger un projet sportif dans les disciplines olympiques de l’équitation ; évaluer un système d’entraînement sportif dans les disciplines olympiques de l’équitation ; démontrer sa maîtrise technique dans les disciplines olympiques de l’équitation ; diriger et mettre en oeuvre la formation et le travail du cheval en vue d’une pratique de compétition dans les disciplines olympiques de l’équitation de niveau « Amateur » minimum ; coordonner et mettre en oeuvre le suivi et les soins relatifs à la santé et au bien-être des chevaux dont il assure ou supervise le travail ; concevoir de l’ingénierie de formation de formateurs dans les activités équestres ; piloter et mettre soi-même en oeuvre des actions de formation de formateurs et d’ingénierie pédagogique dans les activités équestres ; intégrer une démarche de prise en compte du développement durable dans le projet de formation de formateurs.
    Art. 3. − Les exigences préalables requises pour accéder à la formation, prévues à l’article D. 212-44 du code du sport, sont les suivantes : être capable de démontrer une maîtrise technique de niveau « Amateur 2 » ou « Pro 3 » dans la discipline du dressage et de niveau « Amateur 1 Grand Prix » ou « Pro 3 » dans la discipline du concours de saut d’obstacles ; être capable de conduire une séance de perfectionnement en équitation. Il est procédé à la vérification de ces exigences préalables au moyen : d’un test technique dans la discipline du dressage de niveau « Amateur 2 GP » ou équivalent et d’un test technique dans la discipline du concours de saut d’obstacles de niveau « Amateur 1 Grand Prix » ou équivalent. La réussite à ces tests fait l’objet d’attestations délivrées par le directeur technique national de l’équitation ; d’une épreuve pédagogique consistant en une séance collective de perfectionnement en équitation dans l’une des trois disciplines olympiques auprès d’un groupe de cinq cavaliers de niveau galop 7 minimum d’une durée de trente minutes, suivie d’un entretien d’une durée de vingt minutes. La réussite à ce test fait l’objet d’une attestation délivrée par le directeur technique national de l’équitation ;d’un entretien d’une durée de trente minutes portant sur la culture professionnelle du candidat. La réussite à cet entretien fait l’objet d’une attestation délivrée par le directeur technique national de l’équitation.
    Art. 4. − Est dispensé du test technique défini à l’article 3 le candidat titulaire du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif » dans au moins deux mentions parmi le « dressage », le « concours complet d’équitation » et le « concours de saut d’obstacles ». Est dispensé du test technique défini à l’article 3 le candidat justifiant au moyen d’une attestation délivrée par le directeur technique national de l’équitation de cinq résultats en compétition au cours des cinq dernières années dans au moins deux disciplines parmi le concours saut d’obstacles, le dressage et le concours complet d’équitation et : de niveau « Amateur 1 Grand Prix » ou « Pro 3 » minimum ou équivalent dans les disciplines du concours complet d’équitation et du concours de saut d’obstacles ; de niveau « Amateur 2 Grand Prix » minimum ou équivalent dans la discipline du dressage. Est dispensé du test pédagogique défini à l’article 3 le candidat titulaire de l’un des diplômes suivants : brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport « activités équestres », mention « équitation » ; brevet d’Etat d’éducateur sportif du premier degré option « activités équestres » ou « équitation » ;  diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif »,mention « dressage », « concours complet d’équitation » ou « concours de saut d’obstacles »,et justifiant de deux mille quatre cents heures d’expérience professionnelle en équitation comprenant de l’encadrement. Cette expérience est attestée par le directeur technique national de l’équitation.
    Art. 5. − Les exigences préalables à la mise en situation pédagogique sont les suivantes : être capable d’évaluer les risques objectifs liés à la pratique de la discipline ; être capable d’évaluer les risques objectifs liés à l’activité pour le pratiquant ; être capable de maîtriser le comportement et les gestes à réaliser en cas d’incident ou d’accident. Il est procédé à la vérification de ces exigences préalables lors de la mise en oeuvre d’une séance collective en équitation d’une durée de trente minutes suivie d’un entretien d’une durée de vingt minutes.
    Art. 6. − Est dispensé de la vérification des exigences préalables définies à l’article 5 le candidat titulaire de l’un des diplômes suivants : diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, spécialité « perfectionnement sportif », mention « concours complet d’équitation » ou « concours de saut d’obstacles » ; brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « activités équestres » quelle que soit la mention ; brevet d’Etat d’éducateur sportif du premier degré option « équitation » ou « activités  équestres ».

Présentation

Nouvelle qualification fédérale, l’Animateur Assistant d’Équitation - AAE - permet d’initier aux activités équestres sous l’autorité pédagogique d’un titulaire de diplôme de Niveau IV ou plus dans les activités équestres (BEES ou BPJEPS, DE ou DES) et à l’exclusion des pratiques compétitives de niveau Amateur et plus. L’Animateur Assistant d’Équitation est proposé dans trois colorations qui définissent le contexte de la formation, une culture, des compétences et des modalités spécifiques d’évaluation : dominantes Poney, Cheval ou Équitation d’Extérieur. Les conditions et limites d’exercice sont les mêmes quelle que soit la dominante choisie, ce qui fait du titulaire de l’AAE un animateur polyvalent adapté à la réalité professionnelle des centres équestres et des poneys clubs (Article de présentation de l'AAE (REF d'avril 2012) (pdf, 1,07 MB). Règlement applicable au 1er janvier 2014).

Diplôme

L’Animateur Assistant d’Équitation est un titre à finalité professionnelle de niveau V inscrit pour 5 ans au Répertoire National des Certifications Professionnelles par arrêté du 11 janvier 2012, NOR APPD1200761A, et délivré par la FFE.

Prérogatives

Le titre d’Animateur Assistant d’Équitation répond aux obligations de l’article L 212-1 du code du sport et permet à son détenteur d’exercer des fonctions d’encadrement de l’équitation contre rémunération. Les conditions et limites d’exercice sont définies par l’Annexe II–I de la partie réglementaire du Code du Sport modifiée par l’arrêté du 10 juillet 2012, NOR SPOF1222976A : « découverte et initiation dans les activités équestres sous l’autorité d’un titulaire d’une certification de niveau IV ou supérieur dans le domaine des activités équestres, à l’exclusion des pratiques compétitives de niveau Amateur et plus ».

Unités capitalisables

UC 1 – Validation des compétences en stage
UC 2 - Dossier pédagogique et connaissance des publics
UC 3 – Animation
UC 4 – Travail d’un équidé
UC 5 – Transport des équidés

Le candidat peut directement se présenter aux UC concernées s’il justifie de 500 heures d’expérience professionnelle dans le domaine visé. La demande doit être effectuée auprès de FFE Formation en fournissant des justificatifs d’activité professionnelle (fiche de paie, certificat de travail...).

L’Animateur Assistant d’Équitation exerce les fonctions suivantes :

  • Il participe à l’animation des activités équestres en assurant la sécurité des pratiquants, des tiers et des équidés,
  • Il accueille les différents publics du centre équestre, du poney club ou du centre de tourisme équestre et assure la promotion des activités et des animations de la structure,
  • Il assure l’alimentation, l’abreuvement, l’entretien des litières, les soins courants et le travail éventuel des équidés dont il a la charge,
  • Il range et entretient les installations, le matériel et les aires de travail, et contribue à la propreté générale de la structure qui l’emploie.

Les conditions d'accès :

  • être titulaire d’une licence fédérale de compétition – LFC – en cours de validité,
  • être âgé de 18 ans révolus ; joindre une copie d’une pièce d’identité – carte nationale d’identité ou passeport,
  • être détenteur de l’attestation de suivi du stage de Prévention et Secours Civiques de niveau 1 / PSC1 ou d’un titre équivalent
  • être titulaire du Galop 6 de Cavalier pour les dominantes Cheval ou Poney ou du Galop 6 de Cavalier ou de Pleine Nature pour la dominante Equitation d’Extérieur.

Contrat de formation : Le candidat à la formation choisit un club centre de formation agréé par la FFE. Il signe un contrat de formation avec le centre de formation.

Le contenu de formation est le suivant : 

  • Connaissance des publics enfants et leurs particularités
  • Connaissance des publics ados et leurs particularités
  • Connaissance des publics adultes et leurs particularités
  • Connaissance des publics autres : handicap, insertion…
  • La pédagogie : apprentissage, stratégies, démarches, communication
  • Progression technique, plan de formation fédéral
  • Prise en compte de la sécurité dans l’animation, sécurisation de l’encadrement
  • Prise en compte de la sécurité en extérieur, sécurisation de l’encadrement
  • Mettre en œuvre une procédure d’alerte et de secours d’urgence
  • Rôle de l’enseignant, relation enseignant enseigné
  • Animation de séance, ambiance, communication, dynamique de groupe
  • Prise d’information sur le cavalier, diagnostic
  • Situations d’enseignement, jeux, aménagement du milieu, gestion de l’espace et des déplacements
  • Préparation d’une sortie en extérieur, connaissances nécessaires à l’encadrement de sorties : code de la route, usages des chemins, topographie…
  • Conduite et sécurisation d’une sortie en extérieur
  • Travail à la longe enrênée, aux longues rênes, saut à la longe
  • Technique équestre : plat, obstacle
  • Technique équestre en extérieur et en terrain varié
  • Embarquer, débarquer un cheval ou un poney
  • Connaissances des poneys : races, catégories de taille, etc
  • Connaissances du poney ou du cheval : modes de vie, comportements, relations sociales, modes sensoriels, bien être
  • Alimentation, abreuvement : bases de rationnement, précautions
  • Entretien des litières, des équipements et des terrains
  • Pansage et soins courants
  • Maladies, vermifuges, secourisme équin, conduite à tenir
  • L’environnement institutionnel du club ou poney-club
  • L’entreprise club, notions d’économie, des coûts, des produits
  • Règlementation de l’encadrement de l’équitation et de l’accueil des mineurs en stages spécifiques
  • Conception de stages spécifiques équitation
  • Promotion des activités et animations du club
  • Réglementation du transport
  • La fédération, la licence, les assurances, le site internet
  • Compétitions fédérales, diplômes de pratiquants, carnet de randonnées
  • Appréhender la vie d'un club/poney club : en observant le savoir-faire de l’équipe en place, en participant, sous tutorat, à toutes les activités du centre.

Les activités dans la formation : 

  • Échanger sur les pratiques professionnelles avec son formateur et/ou son tuteur.
  • Participation à l’encadrement de séances à poney pour enfants de moins de 6 ans et de baby poney
  • Participation à l’encadrement de séances à poney pour enfants de 6 à 9 ans
  • Participation à l’encadrement de séances à poney pour enfants de 10 à 12 ans
  • Participation à l’encadrement de séances à cheval pour enfants de 10 à 12 ans
  • Participation à l’encadrement de séances à cheval pour adolescents
  • Participation à l’encadrement de séances à cheval pour adultes
  • Participation à l’encadrement de promenades
  • Participation à l’encadrement de randonnées
  • Organisation d’animations adaptées aux différents publics
  • Technique équestre du stagiaire : plat, obstacle
  • Travail du cheval en extérieur,
  • Travail à pied de la cavalerie

Le titre à finalité professionnelle Animateur Assistant d’Équitation est délivré avec une dominante qui définit le contexte de la formation et des modalités spécifiques d’évaluation. Les conditions et limites d’exercice sont les mêmes quel que soit la dominante certifiée :

Dominante Poney : l’Animateur Assistant d’Équitation dominante Poney est couramment appelé Animateur Poney,
Dominante Cheval : l’Animateur Assistant d’Équitation dominante Cheval est couramment appelé Animateur Cheval,
Dominante Equitation d’Extérieur : l’Animateur Assistant d’Equitation dominante Equitation d’Extérieur est couramment appelé Animateur d’Equitation d’Extérieur.

Formation / Conditions d’accès

La formation est organisée en cinq modules :

Module 1 (120 heures) : Accueil, encadrement, animation, communication, pédagogie et connaissance des publics
Module 2 (60 heures) : Équitation, travail à pied
Module 3 (80 heures) : Connaissances, soins et entretien des chevaux ou poneys, des installations et des équipements
Module 4 (40 heures) : Environnement institutionnel et règlementaire, la fédération, le club
Module 5 (300 heures) : Stage de mise en situation professionnelle

Positionnement et volumes horaires

Pour déterminer le volume horaire de la formation, le formateur effectue le positionnement du candidat par une évaluation diagnostique avant l’entrée en formation. Le positionnement définit pour chaque personne entrant en formation d’Animateur Assistant d’Equitation les volumes nécessaires prévisibles pour qu’elle puisse se présenter à l’examen final. La formation se déroule sur un volume horaire recommandé de 600 heures.

Le positionnement permet de prescrire, pour chaque module, d’éventuels allègements ou renforcements par rapport aux volumes horaires recommandés. Ces volumes de formation doivent figurer dans le livret de formation et dans le contrat de formation.

Un candidat ayant acquis l’Animateur Assistant d’Equitation dans une dominante et souhaitant en valider une autre conserve le bénéfice des UC 2 et 5 et doit acquérir les UC 1, 3 et 4. Dans le cas où un candidat prépare simultanément plusieurs dominantes, il doit effectuer un stage de mise en situation professionnelle par dominante préparée et faire l’objet d’un positionnement dans ce sens. Les UC 2 et 5 sont communes à toutes les mentions.

Mise en situation pédagogique

Le formateur procède à la validation des exigences préalables à la mise en situation pédagogique lorsque le volume de formation suivi permet au stagiaire d’encadrer des publics en gérant la sécurité du groupe, de prendre en compte les risques et de maîtriser les bons comportements en cas d’accident. Cette validation s’effectue lors de deux situations d’encadrement d’un groupe de 4 cavaliers minimum, l’une en manège ou en carrière, l’autre en extérieur, validées par le formateur et suivies d’un entretien, suivant les critères définis dans la grille d’évaluation. A la suite de cette validation, le candidat en formation pour le titre d’Animateur Assistant d’Équitation peut animer des activités pédagogiques dans le cadre de sa formation et sous l’autorité d’un tuteur.

Contenus

Module 1 : Accueil, encadrement, animation, communication, pédagogie et connaissance des publics, préparation et contenus de séances, préparation de sorties, conduite de sorties :
Module 2 : Equitation, travail à pied :
Module 3 : Connaissances, soins et entretien des chevaux ou poneys, des installations et des équipements
Module 4 : Environnement institutionnel et réglementaire, la fédération, le club
Module 5 : Stage de mise en situation professionnelle. Objectifs :

Contenu

Prise en charge de la clientèle : l’accueillir, l’informer, lui communiquer les règles de sécurité, lui présenter les activités
Pratique de l’entretien d’une cavalerie et d’une écurie : alimentation, entretien des écuries
Soins aux équidés

Modalités

L’encadrement des activités d’équitation d’extérieur et les interventions pédagogiques s’effectuent sous l’autorité et la responsabilité du tuteur et doivent donner lieu à des consignes définissant l’itinéraire à utiliser, le niveau de la sortie à conduire, les objectifs de la séance et les moyens mis à disposition : la cavalerie, le lieu d’intervention, le matériel pédagogique…

Le stagiaire consigne dans son livret de formation le compte-rendu de ses activités : réussites, difficultés et solutions,

Le formateur et/ou le tuteur supervise et évalue régulièrement l’élève en stage dans les situations d’accueil et d’encadrement des différents publics du club, ainsi que dans les activités de soins et d’entretien de la cavalerie. Il note dans le livret de formation les problèmes relevés et les évolutions souhaitées afin de pouvoir valider les compétences attendues et mises en œuvre dans le cadre du stage, préalablement à l’examen final.

Présentation

Le 3 décembre 2010 le décret établissant la création du certificat de qualification professionnelle d’enseignant animateur d’équitation (CQP EAE) est sorti, publié au Journal Officiel du 22 décembre 2010  intitulé  Certificat de qualification professionnelle Enseignant animateur d’équitation avec effet au 22  décembre 2010, jusqu'au 22 décembre 2015. Il apparait sur la liste des diplômes validés par le ministère des sports. Ce diplôme sanctionne les connaissances nécessaires pour être rétribué dans le cadre de l’animation, l’enseignement, l’encadrement. Les titulaires du CQP EAE exercent trois fonctions principales : enseignement et animation des activités équestres, soins et travail des équidés d’école, gestion, entretien et maintenance de la structure. Ce CQP ORE est une alternative au BP JEPS équitation.

L’enseignant animateur d’équitation : enseigne en autonomie les bases des pratiques équestres auprès de tout public, en garantissant la sécurité des pratiquants, des équidés, des tiers et de l’environnement, prépare et encadre les cavaliers pour les premiers niveaux de compétitions équestres, accompagne ses cavaliers sur des itinéraires de promenade préalablement conçus par un organisateur de randonnées équestres, fait progresser chaque pratiquant dans le but de le rendre plus autonome, confiant et responsable dans l’utilisation des équidés, assure le travail et le suivi des équidés d’instruction dont il sait apprécier l'état de santé, participe aux décisions techniques, comme par exemple l’achat des équidés d’instruction, réalise une utilisation optimale des moyens mis à sa disposition, notamment la qualité de l’accueil et la satisfaction de la clientèle, diagnostique l’état des matériels pour réaliser la mise en sécurité des lieux de pratique, rend compte de ses observations à son employeur.

Ce diplôme de niveau IV permet l’autonomie complète. Il est paru à la CNCP le 3 décembre 2010 puis le 22 décembre 2010. Ce diplôme est validé par le ministère des sports et celui de l’agriculture. Il permet l’autonomie complète.

Les activités s’exercent dans le cadre d’associations ou d’entreprises relevant du champ d’application de la Convention Collective du Personnel des Centres Equestres. Réglementation d'activités : Les fonctions d’animation et d’enseignement de l’équitation réalisées par les titulaires du CQP EAE sont régies par l’article L 212-1 du Code du Sport. Les titulaires du CQP EAE exercent l’emploi d’enseignant animateur, coefficient 130 de la grille de classification des emplois et des qualifications figurant dans la convention collective du personnel des centres équestres. Codes des fiches ROME les plus proches : G 1204 /  éducation en activités sportives. Convention(s) : R 3603 - Centres équestres Code(s) NSF : 335 Animation sportive, culturelle et de Loisirs. Montant horaire 10,08 €. Montant mensuel du salaire de base : 1 528,83 €

Ce diplôme est  issu des travaux de la commission paritaire (CPNE EE) et sont les seuls diplômes professionnels équestres validés par la profession et présents sur la liste de la commission nationale de la certification professionnelle (CNPC). Vous trouverez tous les renseignements sur le site internet du syndicat national du tourisme équestre

Notre avis : Enfin, arrive sur le marché du travail le métier d’enseignant animateur. Ce diplôme sanctionne les connaissances nécessaires pour être rétribué dans le cadre de l’animation, l’enseignement, l’encadrement. Les titulaires du CQP EAE exercent trois fonctions principales : enseignement et animation des activités équestres, soins et travail des équidés d’école, gestion, entretien et maintenance de la structure. La profession a réussi à aller au bout de ses travaux et de ses engagements syndicaux : créer un diplôme permettant l’enseignement équestre. Nous devons noter qu’existe enfin une alternative au BP JEPS, ce qui permet d’échapper à l’obligation d’embrasser une carrière dans le sport équestre, tout en ayant les mêmes prérogatives d’autonomie.

Adresses utiles :

http://www . cpne-ee. org
Lieu(x) de certification : AGCPNEEE
Secrétariat : Groupement Hippique National 12 avenue de la république
41600 Lamotte Beuvron
Site Internet de l'autorité délivrant la certification : www.cpne-ee.org

Syndicat national des entreprises de tourisme équestre (SNETE)
Moulin de Vaux 71600 NOCHIZE 
Tel : 03 85 88 31 51 
Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. URL : http://snete.free.fr

Définition du métier

En général le brevet d’aptitude professionnelle aux fonctions d’assistant d’animateur technicien (BAPAAT) est le premier diplôme d’accompagnement avec le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA). Ce diplôme est modeste et reste très accessible mais il lui manque une aura professionnelle. D’ailleurs la convention collective équestre ne le cite pas. Pourtant ce diplôme est d’Etat. En fait, ce diplôme doit être considéré comme une base permettant de s’orienter vers beaucoup d’activités, par exemple l’accompagnement de randonnées équestres.

Ministère concerné par la formation

Le Ministère de la Jeunesse et des Sports gère les formations et les diplômes d’animateurs.

Condition d’accès à cette formation

Être âgé de 16 ans minimum. Pas de condition préalable de diplôme, mais un bon niveau de pratique de randonnée équestre nécessaire. Le niveau équestre doit être de niveau 6. La préparation à ce diplôme est assurée par des centres de formation agréés par les directions régionales de la Jeunesse et des Sports.

Diplôme

Ce diplôme d'État, homologué au niveau V (CAP, BEP, BEPC...), est commun au secteur socioculturel et sportif : il couvre l’ensemble des activités sportives telles la randonnée en montagne, le tir à l’arc et aussi la randonnée équestre. Il représente le premier niveau de qualification pour l'animation et l'encadrement des activités sportives et socioculturelles.

Formation

Elle se déroule en alternance entre un centre de formation et un lieu d'activité professionnelle. Le volume de la formation comprend 1 500 à 2 000 heures d'enseignements généraux, technologiques et professionnels.

Une rémunération est possible dans le cadre de la formation professionnelle (suivant la situation du stagiaire : crédit formation individualisé, contrat de qualification, congé individuel de formation, contrat d'apprentissage, etc.). Des possibilité d'aides financières sont disponibles auprès des directions régionales Jeunesse et Sports pour des stagiaires en situation difficile.

Les formations sont organisées à partir de trois options :

  • loisirs du jeune et de l'enfant (auprès des enfants et des jeunes, dans les centres de jeunes, les maisons de quartier, les équipements de proximité...) ;

  • loisirs tout public dans les sites et structures d'accueil collectif (auprès d'un public de tout âge dans les villages de vacances, les stations thermales, les stations balnéaires, les offices de tourisme, les gîtes ruraux, les bases de loisirs, les parcs d’attractions...) ;

  • loisirs de pleine nature (auprès d'un public de tout âge dans les parcs naturels et toutes les structures faisant la promotion des loisirs de pleine nature).

D'autre part, les formations proposent au moins un support technique :

  • les supports sportifs (escalade, course d'orientation, randonnée pédestre, spéléologie, bicross, vélo tout terrain, randonnée nautique, randonnée équestre, poney, jeux collectifs, roller skating, tennis de table, tir à l’arc) ;

  • les supports socioculturels (activités musicales, image et son vidéo, et image et son/radio, activités scientifiques, activités plastiques, activités d'expression corporelle, écriture-lecture, patrimoine ethnologique, jeux, activités théâtrales, activités manuelles, découverte de l’environnement, etc.).

L’examen final passe par une épreuve de mise en situation professionnelle s'inscrivant dans le projet d'animation du candidat. Un entretien avec le jury porte sur le parcours de formation et l'expérience professionnelle du candidat en s'appuyant notamment sur son livret de formation professionnelle. Un candidat déjà titulaire du BAPAAT peut obtenir la certification d'une ou de plusieurs options ou supports techniques.

Emploi

Vous devrez travailler sous la direction d'un moniteur (BEES 1 ou BPJEPS). L'effectif des enfants ne peut être supérieur à 8

  • Ministère de la Jeunesse et des Sports

Point de vue : ce type de formation et ce diplôme sont significatifs de l’exception française. Ils ne sont ni structurés, ni contrôlés par la représentation socioprofessionnelle mais émanent directement de la technocratie sportive. Les nouveaux textes de loi (juillet 2000) devraient faire évoluer cette situation. En tout cas, ce diplôme n'est plus  le seul moyen de se faire rémunérer en assurant l’accompagnement de cavaliers, puisque il existe des CQP et l'ATE ainsi que le BP JEPS  (monitorat).

Définition du métier

Le Cadre noir représente avant tout l’Ecole nationale d’équitation (ENE). Cet établissement est une université qui forme les cadres supérieurs de l’équitation : moniteurs, instructeurs et compétiteurs. Le domaine de l’Ecole a été aménagé pour être un lieu inspiré par le cheval et l’équitation : 330 hectares, cinq manèges, une clinique vétérinaire, 5 grandes écuries, 15 carrières olympiques. 45 enseignants et l’accueil de 450 chevaux sur le site de l’ENE. Toutes les disciplines sont représentées : le dressage, le CSO, le concours complet, la voltige, l’endurance et l’attelage. Chaque écuyer s’occupe de 4 à 6 chevaux.

Le travail principal d’un écuyer est l’enseignement, le travail des chevaux, la promotion de l’équitation et la participation à des compétitions.

Ministère concerné par la formation

Elle dépend du Ministère de la Jeunesse et des Sports.

Condition d’accès à la formation

Les tests de sélection sont ouverts aux fonctionnaires, aux professeurs de sports et aux enseignants titulaires du BEES 2e degré à partir de critères spécifiques (âges et spécialités). Une entrée par la voie militaire existe pour les officiers et les sous-officiers titulaires du BEES 2e degré (voir formation du BEES 2).

Diplôme

Ecuyer du Cadre noir.

Formation

L’Ecole assure la formation des futurs écuyers sur trois années à l’issue de l’admission.

Emploi

Ecuyer du Cadre noir est un emploi d’enseignant et d’entraîneur.

  • Club France Equitation (CFE)

  • Comité national des sports équestres (CNSE)

  • Ecole nationale de l'équitation (ENE)

  • Fédération française d'équitation (FFE)

  • Ministère de la Jeunesse et des Sports

Point de vue : Il faut être particulièrement passionné pour vouloir travailler à l’ENE, car la vie est entièrement tournée vers le cheval. Par ailleurs, très peu de postes sont à pourvoir chaque année. De toutes façons, le niveau requis est le DE JEPS (anciennement BEES 2 option équitation), ce qui nécessite beaucoup de travail équestre.